Maître Paulin MPOYI, l’avocat du ministre des Finances Nicolas Kazadi, donne un éclairage appuyé autour des dossiers controversés des forages et lampadaires. Pour lui, le ministre des Finances n’a fait que décaisser les fonds à la demande de son collègue du développement rural et de l’Hôtel de ville de Kinshasa.
Concernant le dossier des forages, Me Paulin MPOYI affirme que ce projet a été totalement monté par le Ministre du Développement Rural de concert avec la Société Stever Construct de Monsieur Mike KASENGA. Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, en sa qualité d’ordonnateur national, a été sommé par son collège de payer sur son crédit budgétaire, et ce, après réduction du coût du Projet de l’ordre de 34% obtenu par le Ministre des Finances. Celui-ci ayant plutôt une compétence liée et non discrétionnaire, il décidera d’ordonnancer quelques tranches de paiement.
Quelques mois après, le même Ministre porteur du projet, dans sa lettre de demande de fonds, indique que quelques forages ont été construits, et par conséquent, demande le paiement des autres tranches. Après examen minutieux du dossier, le Ministre des Finances suspend le paiement des tranches sollicitées parce qu’il constate un décalage entre l’exécution financière, c’est-à-dire le montant alloué et l’exécution physique qui désigne le nombre réel de forages construits.
Ressaisi pour payer d’autres acomptes alors que l’exigence d’adéquation n’était pas remplie, par courrier, il monte d’étage en demandant même les procès-verbaux de livraison des forages payés. Comment peut-il être rendu responsable ?
En ce qui concerne le dossier des lampadaires, celui-ci a été entièrement monté par l’Hôtel de Ville de Kinshasa, transmis au Ministre des Finances pour paiement suivant sa ligne de crédit activé au Ministère des Finances.
Ayant remarqué, en comparaison avec d’autres lampadaires, que le prix était plus élevé, le Ministre des Finances, Nicolas KAZADI, s’est vu contraint d’accepter le paiement sur insistance et présentation par l’Hôtel de Ville de Kinshasa des factures de l’usine de fabrication. Mais aussi, en raison de l’argument qu’il faut lutter contre les Kuluna par l’éclairage public. Il écrit alors à la banque où le fonds d’acquisition était logé de ne payer que 30% au prestataire et 70% par lettre de crédit exclusivement à la Société de fabrication. Comment peut-il voler, lorsque le paiement se fait non seulement par lettre de crédit mais également dans un compte où les signatures de décaissement sont celles de l’Hôtel de Ville de Kinshasa ?
En conclusion, Me Paulin MPOYI estime que le Ministre des Finances ne peut pas être sacrifié, victime de lynchage médiatique par des personnages réseautés et ténébrés sur des dossiers où le bon sens et même le droit recommandent de reconnaître que chaque Ministre est responsable de son département et la Ville responsable de ses crédits.
La Rédaction7
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