Au moins neuf personnes ont été tuées ce vendredi dans un bombardement ayant touché un camp de déplacés dans la périphérie de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, où des combats opposent les forces gouvernementales au M23, mouvement rebelle soutenu par le Rwanda. "J'ai vu neuf corps qui étaient devant moi», dont plusieurs enfants", a déclaré à l'AFP Dédesi Mitima, chef du quartier Lac Vert, à l'ouest du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Un responsable de la société civile locale a affirmé avoir lui-même «compté huit corps sur le lieu du drame et des blessés», dont certains « dans un état critique». «Nous venons de recevoir 32 blessés et quatre corps», a indiqué une source hospitalière sous couvert d'anonymat.
De graves explosions ont touché un camp de déplacés de guerre ce vendredi 3 mai au quartier lac vert, dans la périphérie de la ville de Goma (Nord-Kivu), faisant au moins 9 personnes, et plusieurs blessés graves. Il s’agit d’un bilan provisoire.
Les sources locales parlent de projectile d’obus en provenance de la ligne de front près de Sake (territoire de Masisi) où des combats opposent la rébellion du M23 et les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
« Une bombe a été larguée par les terroristes du M23 et a fait 9 morts parmi lesquels des femmes et des enfants », a indiqué Dedesi Mitima, chef du quartier lac vert.
Des images du drame sont insoutenables. C’est le enième cas depuis que les fronts se sont rapprochés de la cité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Plus de 15 personnes ont déjà été tuées lors des explosions à Sake, Mugunga, Bulengo, notamment. Des zones qui accueillent des déplacés.
Alors qu’il se trouvait encore sur le continent européen, Félix Tshisekedi, après avoir appris le drame survenu à Goma, a décidé d’écourter son séjour européen. Il a décidé de rentrer au pays à la suite des tirs d’explosifs qui ont visé un camp des déplacés ce vendredi 3 mai, dans la périphérie de Goma, et qui ont endeuillé plusieurs familles déjà meurtries par des années de guerre imposée à la RDC par le Rwanda avec la complicité de certaines puissances occidentales.
Après trois jours passés à Paris, le Chef de l’Etat est arrivé jeudi à Bruxelles, et il devait par la suite se rendre en Hongrie. Il a donc écourté son séjour suite au drame de Goma.
La Rédaction7
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