L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) appelle l’opposant congolais Moïse Katumbi a accepté sportivement les résultats de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier au cas où il ne sera pas proclamé vainqueur.
Dans une correspondance adressée à Katumbi le 26 décembre sur les propos tenus par le Haut Représentant au Grand Katanga du parti politique Ensemble pour la République, Christian Mwando, cette structure de la société civile trouve inacceptable que le parti de Moïse Katumbi ravive la mémoire du leadership sécessionniste katangais et des acteurs de l’épuration ethnique, dans le contexte où des millions de ses partisans sont légitimement touchés dans leur amour propre, du fait du dysfonctionnement des institutions de la République.
IRDH estime que des irrégularités observées pendant le vote ne devraient vider sa profonde conviction dans la paix.
« Si, nonobstant vos remarques, la CENI proclamait Félix TSHISEKEDI comme le gagnant de cette présidentielle, appelez-le pour le féliciter. A défaut, votre équipe d’avocats devrait suivre la procédure légale du contentieux des résultats », lui demande Me Hubert Tshiswaka, responsable de cette structure.
Et de poursuivre :
« Eloignez-vous de ce discours insinuant une nouvelle sécession, une nouvelle rébellion ou une nouvelle épuration ethnique. Restez égal et logique avec vous-même ».
Au regard des résultats partiels de la présidentielle que publie la CENI, Christian Mwando avait appelé les katangais à se mobiliser et se mettre prêt pour le combat et le sacrifice.
La Rédaction 7 avec infosdirect
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