Depuis que le Chef de l'État Félix Tshisekedi s'est prononcé, en Belgique devant la communauté congolaise, sur la nécessité de la révision de la Constitution, le monde politique ainsi que la société civile sont en ébullition. Les commentaires vont dans tous les sens et les prises de position se multiplient. La dernière en date est celle du Président du Nouvel Élan, Adolphe Muzito.
Dans une déclaration rendue publique le mardi 7 mai 2024, le Nouvel Élan a plaidé pour des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales.
Adolphe Muzito estime que ces réformes sont à inscrire soit dans la trame de la révision de l’actuelle Constitution considérée comme une « Constitution de transition » car « rédigée et adoptée par un parlement non élu», soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d’une Constitution définitive de la RDC.
Les réformes ou le changement de la Constitution viseront, notamment :
- • Le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre l’État et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ;
- • Le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l’État en faveur de ces dernières ;
- • Le régime politique (présidentiel, semi- présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola, etc ;
- • L’application de la loi Bakajika ;
- • Les réformes liées à la titrisation des terres ;
• Le financement des partis politiques ;
• Etc.
“L’élaboration de la constitution définitive pour la RDC aura pour objectifs : l’entrée effective dans la République suspendue en 1960 ; la réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel ; la restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959 ; le rétablissement du lien juridique entre le parlement belge et le peuple congolais”, a martelé Adolphe Muzito dans sa déclaration.
Pour rappel, au cours de son dernier séjour en Belgique, le Président Félix Tshisekedi, se prononçant sur l’actuelle Constitution en RDC, a promis la mise en place dans les prochains jours d’une commission nationale multidisciplinaire chargée de réfléchir sur la proposition d’une nouvelle Constitution, étant donné que celle en vigueur est totalement dépassée et ne correspond plus aux réalités actuelles du pays. Pour preuve, depuis l’investiture du Président de la République, quatre mois après, les nouveaux animateurs des autres institutions de la République ne sont toujours pas en place.
ci-après l’intégralité de la Déclaration :
La Rédaction7
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