Billet du FFN : Après 15 ans d’existence, l’heure de réformes et de la nouvelle mise en place a sonné pour le Fonds Forestier National !
Après 4 ans d'expériences à la tête du Fonds Forestier National, le Directeur Général Honoré Mulumba Kalala est plus que jamais convaincu que le temps est arrivé pour réformer en profondeur le FFN afin de le rendre plus performant et plus rentable, et le hisser par conséquent au niveau des autres Fonds forestiers à travers le monde. Pour ce faire, il faut ni plus ni moins procéder à la nouvelle mise en place en mettant l'homme qu'il faut à la place qu'il faut !
Pour étayer sa conviction, Honoré Mulumba Kalala rappelle que la mission première du Fonds Forestier National est de financer les opérations de reboisement afin de reconstituer le capital forestier de la République Démocratique du Congo. Ce faisant, pour remplir efficacement cette mission, le FFN a besoin de gros moyens financiers. Et ces moyens doivent provenir essentiellement des taxes qui lui sont dues, des subventions de l’État, des crédits carbones, etc.
Malheureusement, le FFN dans sa configuration actuelle perd beaucoup d’argent et accuse un énorme manque à gagner, du fait de la désarticulation et de l’inadéquation entre l’homme et son poste de travail. Il existe à ce jour des temporaires qui récoltent des taxes dues au FFN, et l’argent récolté, parce que non encadré, atterri dans les poches des quidams. Il y a donc lieu d’arrêter cette hémorragie en recourant aux personnes compétentes devant occuper des postes qui correspondent à leurs profils et aux exigences et besoins de l’Établissement public. Ceci permettra sans nul doute au Fonds Forestier National de réaliser des performances inattendues et inimaginables.
Au vu des prouesses réalisées depuis 4 ans sous le leadership du Directeur Général Honoré Mulumba Kalala, cela est possible !
Des réalisations qui parlent
En effet, lorsqu’il prend les commandes du Fonds Forestier National en 2020, Honoré Mulumba Kalala trouve dans la caisse de l’Établissement public 99.000 dollars. Aujourd’hui, 4 ans après, il réalise un exploit, pour ne pas dire un miracle, en drainant plus de 32 millions de dollars de recettes. Du jamais vu !
Le financement des opérations de reboisement qui était à 2% est passé à 7% en seulement une année. À ce jour, le financement des opérations de reboisement est à 20% et le défi pour Honoré Mulumba Kalala est d’atteindre 30%, voire plus.
En ce qui concerne les assignations, jusqu’au mois de septembre 2024, le FFN a réalisé 135,2% de chiffres d’affaire pour la taxe de reboisement, 118% pour la taxe de déboisement et 52% pour la taxe d’abattage. Un exploit à saluer de deux mains !
Honoré Mulumba Kalala persiste et signe : “Si tous les assujettis payent leurs taxes, nous pouvons facilement atteindre 100 millions, 200 millions de dollars de recettes, voire plus, et se hisser au même diapason que les autres Fonds forestiers dans le monde, et cesser d’offrir toujours un visage de parent pauvre. Car, les moyens existent, il faut tout simplement les capter”.
C’est pourquoi, le Directeur Général Honoré Mulumba Kalala a besoin des coudées franches et de l’appui de la hiérarchie pour opérer les réformes qu’il faut et procéder à la nouvelle mise en place, en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, dans le but de rendre plus performant et plus rentable le Fonds Forestier National. D’autant plus que, nonobstant les insuffisances, les faiblesses et les déficits actuels, des prouesses ont été réalisées. L’on peut donc aisément imaginer ce que deviendra le FFN après les réformes et les corrections idoines : un Établissement public prospère, exemplaire, modèle, s’inscrivant dans la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi et contribuant de manière substantielle et significative au budget de l’État.
C’est dans cette perspective d’ailleurs que le Directeur Général Honoré Mulumba Kalala s’est adressé aux cadres et agents de son Établissement pour les mobiliser et les fédérer autour des missions du Fonds Forestier National.
“Depuis que je suis là, c’est grâce à vous, grâce à vos efforts que nous sommes parvenus à atteindre nos assignations, même à aller au-delà. Je vous rassure que je connais votre importance au Fonds Forestier National, car sans vous je ne peux pas avancer. Je vous dis que concernant vos salaires, je suis en train de fournir beaucoup d’efforts avec le Conseil d’administration pour que vous soyez des hommes et des femmes respectables, des travailleurs qui sont contents de travailler au FFN. Je vous demande également de respecter vos devoirs, l’ordre et la discipline. Venir à temps au travail, nous aider à mieux travailler. Lorsque vous êtes là au travail, nous sommes contents de vous voir et de travailler avec vous. Je vous assure qu’ensemble, nous irons loin, ensemble on parlera du Fonds Forestier National”.
La Rédaction 7
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